Publié dans Editorial

Royalement !  

Publié le mercredi, 23 avril 2025

Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports  à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la  préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par  Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

Accueil royal du couple présidentiel français, le premier du genre sur le sol malagasy dans les annales des relations entre les deux Etats souverains France et Madagasikara. C’est le cinquième voyage officiel d’un Chef d’Etat français sur le sol malagasy mais c’est la toute première visite d’Etat d’un Chef d’Etat français dans le pays. En réalité, il s’agit d’une seconde visite d’Etat effectuée par le numéro un d’un pays dans la Grande île après celle de l’Empereur d’Ethiopie Hailé Sélassié en 1965 qui a été royalement reçu par le Président de la République malagasy Philibert Tsiranana et son épouse.

C’est un honneur particulier pour le Président malagasy d’accueillir sur le territoire national l’une des puissances mondiales. La France figure parmi le top 10 des puissances de ce monde. Elle se trouve au 7 ème rang avec en termes de PIB, tout derrière l’Inde et devant l’Italie. Ainsi, c’est un privilège particulier pour un pays, en lutte pour le redressement économique, de recevoir « chez lui » un hôte de marque de ce rang. 

En fait, quelles sont les opportunités à saisir quand on reçoit chez soi un invité de marque sinon exceptionnel comme c’est le cas présentement ? Une visite d’Etat permet de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux Etats. Un Accord de coopération et de partenariat témoignant du nouveau  souffle des relations entre les deux Etats sera acté. Une visite d’Etat permet aux deux Chefs d’Etat de parler de vive voix sinon directement et … officiellement certains sujets délicats pour ne pas le dire fâcheux qui peut-être faisaient ombrage entre les deux pays. Entre la France et Madagasikara, il y avait eu certainement des cas litigieux non élucidés, c’est l’occasion par excellence d’en parler en toute franchise. Entre la France et Madagasikara, il existait des rapports sinon des liens historiques parfois houleux, c’est le moment de les mettre sur le tapis pour le bien de tous et enclencher une nouvelle ère de relation gagnant – gagnant.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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